Quand Vilvoorde a été fermé en 1997, Ghosn était numéro 2 de Renault (depuis 1996) et c'est lui qui était à l'origine de cette fermeture pour "digérer" l'absorption de Nissan (fusion suggérée par Ghosn à Schweitzer, mais peu soutenue à l'époque par les cadres dirigeants). Certes, le bilan de cette fusion est positif mais Ghosn n'est pas étranger à cette fermeture.
Pour Sandouville, non pas de fermeture évidemment, mais un plan compétitivité plutôt imposé par la direction dans un certain chantage à l'emploi.
Je ne parlerai pas des suicides malheureusement (le tribunal des affaires de sécurité sociale (Tass) de Versailles (Yvelines) a reconnu comme «faute inexcusable» de Renault le suicide d'un salarié du Technocentre de Guyancourt en 2007...).
Bref, pas de lutte des classes mais une gestion très financière ( Ghosn avait dit dès son arrivée chez Nissan : " Il n'y a qu'une chose qui ne soit pas négociable, ce sont les bénéfices ", et : " Il y aura beaucoup de sacrifices à faire ") donc peu de place à la passion automobile.