Retour en arrière pour revenir au début de l'histoire...
Il y a une quinzaine de jours, je reçois un appel de David FLAUTRE de Renault Vannes. Il me demande alors si je travaille le Mercredi 28 Avril après-midi. Par chance ce jour là je bosse de 4h30 à 12h00. "Très bien, alors je t'emmène !" - "Oui mais où ?" - "A l'essai de la gamme RS à Lohéac, on fera le trajet ensemble".
Et bien qu'à cela ne tienne, Mercredi dernier, 14h00 tapante, je gars la M5 sur le parking de la concession. David FLAUTRE arrive peu de temps après, avec la Mégane 3 RS jaune que j'ai essayé il y a un peu plus d'un mois. Le temps de signer un papier comme quoi je suis bien présent et hop, embarquement dans la RS, direction le circuit asphalte de Lohéac...
Plus d'une heure passe, animée par d'agréables discussions et nous voici aux portes du circuit. Là, une belle brochette de Clio, Twingo et Mégane RS ainsi que deux Laguna est alignée là, n'attendant que nous...
Un petit jus, un p'tit bout de gâteau, et je me mets au "travail" (certains me diront qu'il y a plus fatiguant...) : photo, encore photo, re-photo, et ainsi de suite... jusqu'à ce que soit venu le moment de prendre le volant de la Mégane. C'est une Jaune Sport, chassis Cup, qui m'attend sagement, avant que je ne prenne mon pied pendant dix minutes avec. Sensiblement la même que celle visible chez Renault, Avenue Edouard Herriot, sauf que là, on oublie les sièges en cuir confortables au profit des sublimes Recaro, dérivant étroitement de la R27, qui, en plus de pouvoir se venter d'être superbes, offrent un maintien exceptionnel.
On retrouve très vite sa position de conduite, ce qui va me permettre de me concentrer sur le reste, d'autant que le pilote Renault Sport qui se trouve dans le siège passager me laisse comprendre que je peux y aller sans problème. Il ne faut pas me le dire deux fois, d'autant que l'auto est déjà chaude. Alors comme dirait l'autre, le temps de reprendre mes repères sur cette piste de Lohéac que je commence à bien connaitre et hop, "au taquet"... Je retrouve alors les sensations que j'avais eu lors de mon essai routier, à savoir un train avant qui motrice énormément, un train arrière qui ne fait absolument pas défaut mais accepte d'être malmené sans problème, des freins très mordant et on ne peut plus endurant, un moteur plein partout, sans temps de réponse... Mais je retrouve également les même défauts, dont cet écran GPS décidément mal intégré à la planche de bord mais surtout cette fichue pédale d'accélérateur vraiment trop loin de sa voisine du milieu, ne facilitant pas du tout le talon-pointe. Pas grave, je me régale quand même en emmenant la voiture dans ses derniers retranchements, que j'arrive cette fois-ci à trouver (et là, ça devient, comment dire, "excitant"...).
L'heure est pourtant venue de faire refroidir et d'aller garer la voiture, dont émane des odeurs de pneus -très- chauds (et bien attaqués...), d'huile brulée et autres cliquetis, signe que le métal refroidit. Tout ce que j'aime... Brève présentation du RS Monitor, un petit gadget bien né pour les pistards mais inutile sur route. Néanmoins, dans cette configuration, cette Mégane là n'a sa place "que" sur piste (j'exagère bien entendu...).
A nouveau, p'tit jus et p'tit bout de gateau, et à nouveau, série de photos. Il faut dire que la Mégane est très belle en jaune mais le Gris Cassiopée lui va à merveille, et le noir, associé aux jantes optionnelles en 19", lui donne un air de "sportive bourgeoise" terriblement craquant. J'adore...
La Clio, une Trophy, est vraiment agréable à regarder elle aussi dans cette livrée originale qu'est le Gris Asphalte, rappelant étrangement le Gris Lune de la "défunte" Clio V6 phase 2. Combiné au toit noir et aux jantes Cup noires elles aussi, cela-lui donné vraiment un air de petite bombinette qui ne demande qu'à se faire balancer d'un virage à un autre.
Et bien justement, allons-y, et cette fois, seul, je veux dire par là sans pilote RS à mes côtés, mais toutefois en compagnie d'un autre invité (personne fort sympathique d'ailleurs) de la concession qui comme moi vient de goûter aux joies de la Mégane.
On se sent tout de suite plus à l'étroit à bord de la Clio mais c'est ce qui la rend également facile à prendre en main, tout comme les commandes bien disposées (même le pédalier, enfin !), l'excellente position de conduite là encore (même chose, merci les Recaro...) ou encore le chassis prévenant et très joueur. Lié à un nouveau moteur de 203ch bien moins creux et ne rechignant pas les envolées vers la zone rouge, c'est une vraie partie de plaisir.
Alors c'est sûr, en descendant de la Mégane RS, on a l'impression de ne plus rien avoir sous le pied, mais pourtant, en regardant (brièvement, car les virages arrivent plus vite qu'on ne le pense) le tachymètre, on se rend compte qu'on évolue à des vitesses délirantes pour une auto de "seulement" 200ch et des poussières. On passe en courbe, bien appuyé ou pas, à une allure qui impressionne, arrivant à certains endroits à recoller avec la Mégane qui est devant moi, menée sans ménage aucun par un pilote RS avec qui je prends plaisir à "me tirer la bourre".
Jusqu'au moment où là encore il faut se résoudre au fait que toutes les bonnes choses ont une fin et qu'il est l'heure de laisser ma place à quelqu'un d'autre, le temps de faire quelques dernières photos.
Une chose est certaine, ces deux autos m'ont une fois de plus entièrement bluffé. La Mégane par son moteur et son efficacité, la Clio par son chassis extrêmement au point, son poids contenu et son nouveau moteur qui ne peine aucunement à faire oublier "l'ancien" 2.0L qui équipait la première version de la Clio 3 RS.
Je tiens enfin à remercier à nouveau messieurs David FLAUTRE et Stéphane BUONGIORNO, de chez Renault Vannes, pour cet après-midi fort agréable en leur compagnie, auquel ce fût un vrai plaisir d'avoir été convié.
Super résumé... Vraiment très bien ton résumé !!!
