Virgile a écrit:Merci à toi Tekila pour cette précise explication
De rien, si ça peut aider à mieux comprendre le fonctionnement pour prendre plus de plaisir au volant de nos RS.
djleguedin a écrit:+1 Je ne savais pas que l'ESP jouait sur autant de paramètre.
Effectivement on a du mal à imaginer toute la technologie qui se ce cache derrière ce bouton.
En 2006, j'ai eu l'occasion de participer à une journée de découverte de la gamme RS (M2RS et C3RS) sur le circuit d'Abbeville.
Le circuit avait été partagé en 2: un partie lente/technique et une plus rapide.
Il y avait différents ateliers sur piste pour découvrir les aides électroniques équipant les RS.
Le but de ces ateliers était de démontrer que ces aides sont compatibles avec une conduite sportive et ludique tout en gardant une marge importante de sécurité.
Il y avait un atelier "évitement" qui était bluffant: un couloir de cônes avec un obstacle au bout, le tout copieusement arrosé.
On devait rentrer dans ce couloir en 3ème à 70 km/h, éviter l’obstacle avec un violent coup de volant à gauche puis à droite pour ensuite se remettre en ligne pour le virage serré à droite qui suivait.
Ce genre de manœuvre d'évitement sans ESP c'est le tête à queue assuré.
Au départ on y va tranquille puis ensuite on passe de plus en plus vite en toute confiance. On s’aperçoit en effectuant cette manœuvre que la voiture se remet en ligne toute seule prête à négocier le virage suivant.
J'ai été impressionné par l'efficacité.
Nous avons la chance que sur les RS les ESP soient calibrés très sportifs. Ce qui n'est pas le cas sur d'autres voitures sportives.
Sur circuit, avec la R26 et la Trophy, j'ai évité de sérieuses sorties grâce à l'ESP. On n'est pas à l'abri d'un aléa.
Sur route aussi: par la présence de traces d'huile/gasoil dans les ronds points ou de portions localisées verglacées/détrempées.